Pour arracher l'être humain au sort du déracinement, Simone Weil ne propose nullement un quelconque "retour au terroir". Il n'y a pour elle de re-enracinement valable que dans la racine même de l'être, dans ce par quoi l'univers vivant est advenu, dans un ordre surnaturel bien saisi qui assure au destin humain un devenir juste et ouvert."
(François Cheng reprend les mots de SimoneWeil dans de l'âme, p. 129 à 131.)