samedi 27 octobre 2018

Un éclairage sur la honte


Dans son livre, pourquoi trop penser rend manipulable, Christel Petitcolin donne une définition de la honte chez les victimes. Elle rappelle, par ailleurs, que les manipulateurs qui ont, eux mêmes subis des traumatismes, restent bloqués émotionnellement à l'âge de leurs traumatismes 4, 8, 12 ans. Comme un enfant qui ne mesure pas totalement la conséquence de ses actes, ils ( ou elles) sont capables d'actes répressibles et dangereux pour les autres allant de la mesquinerie au sabordage volontaire, plus gravement à l'agression.

Extrait : J'ai récemment trouvé une définition de la honte qui m'a ouvert des horizons ensoleillé pour la guérison : la honte, c'est ressentir le regard d'un prédateur poser sur soi. (...) la victime de viol a honte, l'enfant battu a honte, la personne moquée a honte. C'est le fait d'être sous le regard ( et les agissements) d'une personne déshumanisée qui déshumanise. La honte est le sentiment de ne pas avoir le droit d'être un humain. Cela arrive quand on est traité comme un objet ou un animal. Cette honte ne vous appartient pas c'est le violeur, le moqueur, l'agresseur qui doit avoir honte. Pas sa victime.