Aujourd'hui "la pleine conscience" nous invite à instaurer un lien conscient avec l'essence de notre être.
Vivre en conscience serait ne jamais oublier le lien en nous entre ce que nous sommes aujourd'hui, au fil des jours et ce que nous sommes au fond de nous depuis toujours.
L'enfant intérieur décrit par Thich Nhat Han, c'est notre être profond, la partie la plus intime et spirituelle de notre âme. Aussi le lien à cet enfant intérieur est très précieux car il a pu être abimé.
Les traumatismes vécus dans la petite enfance nous font retrouver ces blessures profondes et passées. Elles se réveillent de façon cyclique dans la vie plus ou moins douloureusement. Quand le malaise se réveille que nous prenons consciences de la nécessité de guérir.
L'idée est d'examiner avec soin nos sentiments d'aujourd'hui pour l'enfant que nous avons été hier et de comprendre les blessures : s'agit-il de rejet, de tristesse, d'indifférence, d'oubli, de peur, de frustration, de culpabilité...
Parfois, c'est ici que nous avons besoin d'être accompagné pour restaurer le dialogue libérateur.
Toute notre transformation réside dans la restauration de ces liens intérieurs : " transformer mon rejet en accueil, éprouver de la compassion pour la tristesse de l'enfant que j'ai été dans telle ou telle situation, me consoler aujourd'hui de mes erreurs..."
Il s'agit de réconforter notre enfant intérieur dont la sagesse est infinie en lui exprimant la légitimité de son ressenti, de sa tristesse et de sa solitude. C'est ainsi que l'on se relie à la vie et que nos actions deviennent plus lumineuses, porteuses de plus d'harmonie.
Ces
sentiments bienveillants transforment l'être dans ses profondeurs et
ainsi, à la fin de chacune de nos vies, nous repartons enrichis de plus
de tolérance, d'amour, de compassion...