dimanche 28 octobre 2018

Le renoncement

"Vous vous trouvez pour l'instant au pied de la montagne. Avant même de pouvoir en commencer l'ascension, il faut que vous abandonniez votre attachement à la vallée et à tout ce que vous y possédez. Si vous ne le faites pas de tout coeur, cela vous fera forcément souffrir. Sinon, il n'y a pas de souffrance. Quand vous avez renoncé à cet attachement, la souffrance se transforme en une aspiration intense, l'aspiration à atteindre les sommets de l'union éternelle. La véritable question, c'est : "combien d'êtres peuvent renoncer de tout coeur à cet attachement ?"
Tout est en vous, Paroles d'Amma.
 Il y a souvent un grand vide pas facile qui sous-entend une "deuil symbolique" de l'ancien. Tout ce à quoi on a tenu, aimé et qui a été source de beaucoup de joie et d'espoir, tout cela nous avons peur de le perdre plus ou moins consciemment. On a l'impression que renoncer à certains attachements est synonyme de fatalité ou de néant. C'est là, qu'opère la magie et la confiance en la vie, la question est : que se passe-t-il si on lâche prise ? que se passe-t-il si on a confiance et si on remplace la peur par la certitude que ce qui a été vécu,  on peut l'oublier et s'en libérer pour vivre pleinement le présent. Cela vaut la peine de tenter cette fabuleuse transformation comme une expérience de vie. C'est une traversée et l'essentiel est de savoir comment réconforter sa peine, sa tristesse, se relier à l'espoir. En cherchant la réponse au comment, nous opérons à un enrichissement de notre être qui conduit à un sentiment de légèreté. Sur le chemin du comment, la bienveillance envers soi-même et les autres prend tout son sens. On finit par s'installer ainsi dans une grande paix intérieure.

samedi 27 octobre 2018

Un éclairage sur la honte


Dans son livre, pourquoi trop penser rend manipulable, Christel Petitcolin donne une définition de la honte chez les victimes. Elle rappelle, par ailleurs, que les manipulateurs qui ont, eux mêmes subis des traumatismes, restent bloqués émotionnellement à l'âge de leurs traumatismes 4, 8, 12 ans. Comme un enfant qui ne mesure pas totalement la conséquence de ses actes, ils ( ou elles) sont capables d'actes répressibles et dangereux pour les autres allant de la mesquinerie au sabordage volontaire, plus gravement à l'agression.

Extrait : J'ai récemment trouvé une définition de la honte qui m'a ouvert des horizons ensoleillé pour la guérison : la honte, c'est ressentir le regard d'un prédateur poser sur soi. (...) la victime de viol a honte, l'enfant battu a honte, la personne moquée a honte. C'est le fait d'être sous le regard ( et les agissements) d'une personne déshumanisée qui déshumanise. La honte est le sentiment de ne pas avoir le droit d'être un humain. Cela arrive quand on est traité comme un objet ou un animal. Cette honte ne vous appartient pas c'est le violeur, le moqueur, l'agresseur qui doit avoir honte. Pas sa victime.